Lors de la souscription à un crédit immobilier, le taux d’intérêt constitue l’un des éléments les plus importants, car il va déterminer le coût final de l’opération pour l’emprunteur. Cependant, entre les différents types de taux proposés par les banques, il devient assez difficile de choisir. Voici les principaux points à savoir à ce sujet.
Zoom sur le taux d’intérêt des crédits bancaires
Un crédit immobilier est obligatoirement assorti de taux d’intérêt qui représente le pourcentage touché par la banque en guise de rémunération et en contrepartie des fonds prêtés à son client. Un prêt est en effet un produit commercial comme un autre sur lequel l’organisme bancaire fait des bénéfices. Ces intérêts sont versés en plus du montant emprunté pour l’opération d’acquisition immobilière. Ils ont un mode de fonctionnement assez particulier. En effet, durant les premières années du crédit, les remboursements effectués par l’emprunteur serviront à payer essentiellement les intérêts.
Durant les dernières années du prêt, les intérêts inclus dans les mensualités seront de moins en moins élevés. En clair, c’est durant la première moitié de la vie du crédit que les intérêts sont soldés. Pour fixer ce fameux taux d’intérêt, la banque prend en compte plusieurs critères : sa propre politique commerciale, la durée de l’emprunt, les conditions du marché, le profil de l’emprunteur… Il est admis que plus un prêt est long, plus il sera cher. Idem si l’emprunteur a un profil à risque. Dans tous les cas, il est possible de faire des simulations sur des sites pour trouver la meilleure offre en la matière (voir aussi ce simulateur)
Les spécificités du taux fixe
Déterminé à la signature du crédit, le taux fixe ne subit aucune variation tout au long de la durée de l’emprunt. Il est indexé sur l’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) à 10 ans. Un prêt à taux fixe est généralement synonyme de sécurité. En effet, le taux, la durée et le coût des mensualités sont définis dès le début du contrat. Pas de surprise donc. L’emprunteur paiera chaque mois les mêmes mensualités sur une durée de remboursement fixe. Comme l’échéancier est déjà connu à l’avance, cette solution est très prisée des consommateurs, car leur endettement devient mesurable et stable. Le taux fixe s’adresse alors à ceux qui ont une aversion aux risques. Son inconvénient est qu’il ne permet pas de profiter d’éventuelles baisses de taux qui permettraient d’alléger le coût de l’emprunt. Sauf si l’emprunteur renégocie les termes de son contrat avec la banque.
Le taux variable et ses subtilités
À l’inverse du taux fixe, le taux variable appelé aussi taux révisable évolue durant toute la durée du crédit. Les mensualités peuvent donc baisser comme elles peuvent augmenter. Indexé sur l’Euribor, ce taux variable permet ainsi d’aspirer une réduction du coût de son crédit en cas de baisse. A contrario, l’offre peut devenir dangereuse pour le budget des ménages lorsque les taux sont à la hausse. Pour sécuriser l’emprunteur, les banques ont créé des taux capés qui consistent à prévoir des taux minimaux ou maximaux dès le départ. Si un prêt assorti d’un taux de 4% est capé à 2 points, cela signifie que le taux d’intérêt révisable sera toujours fixé à 2 et 6%.
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